L'Africa Agriculture Trade and Investment Fund (AATIF) est un partenariat public-privé ouvert aux investissements des investisseurs institutionnels, des investisseurs professionnels et autres investisseurs avertis au sens de la loi luxembourgeoise sur les FIS. Les investisseurs ciblés sont les organismes donateurs, les gouvernements, les institutions financières internationales et tous les investisseurs professionnels du secteur privé.

Le fonds est structuré de manière à permettre des investissements à trois niveaux différents, chacun offrant un profil risque/rendement unique, les dividendes étant versés selon le principe de la cascade :

Les actions A sont les actions les plus anciennes, avec des échéances comprises entre 3 et 15 ans. Elles sont assorties d'un dividende cible calculé sur la base de l'Euribor 3m + spread. Le spread est déterminé par le Conseil d'administration en fonction des conditions du marché au moment de l'engagement de l'investisseur. En fonction de la rentabilité du fonds, des dividendes complémentaires sont possibles.

Les actions B, dont l'échéance est comprise entre 5 et 15 ans, sont de rang inférieur aux actions A et offrent un dividende cible plus élevé, calculé sur la base de l'Euribor 3m + spread. Le spread est également déterminé par le Conseil en fonction des conditions du marché au moment de l'engagement de l'investisseur. En fonction de la rentabilité du fonds, des dividendes complémentaires sont également possibles.

Les actions C, dont l'échéance est généralement illimitée, présentent le risque le plus élevé ("First Loss"), offrent un rendement comparativement plus faible et servent de tampon de risque pour les classes d'actions plus anciennes, avec des dividendes cibles de rang inférieur à ceux des actionnaires A et B. Les investisseurs de l'action C sont généralement des gouvernements dont l'objectif est de tirer parti de ressources publiques rares pour financer le développement. En investissant dans la tranche de risque la plus élevée à des rendements comparativement faibles, ces gouvernements créent une rupture innovante et moderne avec le passé des projets de développement en Afrique, basé sur des subventions. L'investissement stimule la demande d'actions A et B, ce qui permet de mobiliser l'argent des contribuables et d'accroître l'impact socio-économique du Fonds.

Actions D : En plus des dividendes cibles et complémentaires, les actionnaires A, B, C peuvent bénéficier des plus-values générées par les investissements du Fonds. Ces plus-values, qu'elles soient réalisées ou non, seront attribuées gratuitement aux actionnaires des Fonds par l'émission d'Actions D. Cette émission peut être déclenchée, par exemple, par une appréciation de la valeur des investissements du Fonds. Cette émission peut être déclenchée, par exemple, par une appréciation de la valeur des investissements en actions. Si des actions D sont émises, elles protègent toutes les autres catégories d'actions et servent de premier tampon pour toute perte de capital nette du Fonds jusqu'à leur propre valeur. Les actionnaires ont le droit de faire racheter leurs actions D à l'échéance des actions A, B ou C correspondantes qu'ils possèdent. Dans ce cas, toutefois, les actionnaires ne recevront que la partie réalisée de la valeur de leurs Actions D, et non la valeur représentant les plus-values non réalisées.

Les actionnaires du Fonds sont représentés par un Conseil d'administration dont les membres sont élus lors des assemblées générales des actionnaires. Les obligations du Conseil d'administration envers les Actionnaires du Fonds consistent notamment à soumettre à l'approbation des Actionnaires du Fonds toute modification importante de l'objectif et de la politique d'investissement du Fonds. De même, il incombe au Conseil d'administration d'informer régulièrement les Actionnaires du Fonds de la marche des affaires du Fonds, en particulier de son chiffre d'affaires, de sa situation et de ses attentes futures.